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La démonstration principale a été faite : nous avons pu observer des franges sur le soleil et les asservir. Le contraste 4% et la stabilité l/140 ne sont pas élevées mais il s'agit d'une seule mesure obtenue très péniblement (le "seeing" n'était pas particulièrement bon non plus). La leçon principale pour les observations futures est d'utiliser un montage plus stable mécaniquement et thermiquement pour les objectifs d'entrée. Un pointage fin permettant de s'assurer de la superposition des champs des lunettes serait le complément idéal et, si l'INSU veut nous être vraiment utile, il doit prévoir de nous donner les miroirs actifs de la table ASSI (achetés en 89 par nos soins sur crédits INSU) quand ce programme sera terminé.
Remerciements : ces observations n'auraient pas été possibles sans un prêt de MATRA (65 KF) qui nous a permis d'acquérir la deuxième détection synchrone permettant la recherche automatique de la frange centrale (étant stabilisé sur une frange par la première détection synchrone on mesure, à l'aide de la seconde, la composante 2f, i.e. l'amplitude de la frange ; ensuite, on change de frange pour chercher la plus importante). Philippe Dechy, du DASOP nous a également beaucoup aidé lors de nos modifications des branchements électriques du sidérostat (afin de piloter la vitesse de suivi à l'aide d'un variateur de fréquence sur le moteur d'ascension droite). Enfin, Jacques Moity, responsable du magnétographe a eu la gentillesse de nous accueillir et de repousser de plus d'un mois la date butoir de ses propres observations. Sans ces semaines supplémentaires nous n'aurions pas pu observer nos franges - même si nous n'avons finalement que quelques mesures - et nous lui sommes donc très redevables.
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