Introduction

MUST (le Multi-Mirror Ultraviolet Solar Telescope) est un interféromètre solaire comportant 5 télescopes et permettant d'obtenir des images de résolution angulaire et de dynamique encore inégalées : amélioration de deux ordres de grandeur par rapport aux observations précédentes, au sol ou dans l'espace. Ce projet ambitieux est double. Il comporte à la fois un projet sol et un projet spatial, le dispositif optique et la configuration de l'interféromètre restant cependant très similaires dans les deux cas. Pour sa réalisation spatiale, ce projet met en jeu (outre le CNRS, Centre National de la Recherche Scientifique), des acteurs aussi prestigieux que l’ESA (Agence Spatiale Européenne), le CNES (Centre National d’Etudes Spatiales), le JPL (Jet Propulsion Laboratory de CALTECH), le Solar and Astrophysics Laboratory de Lockheed, la NASA (National Aeronautics and Space Administration) et plusieurs laboratoires Européens en Italie, en Angleterre, en Allemagne et en Hollande. Le projet sol, plus modeste car d'un coût moins élevé, implique l’INSU (Institut National des Sciences de l’Univers), l’OHP (Observatoire de Haute-Provence), le Kiepenheuer Institut für SonnenPhysiks en Allemagne et plusieurs laboratoires de recherche et observatoires français où se pratique la Physique Solaire.

Débutée en juillet 1993, ma collaboration au projet a été renouvelée sous la forme du stage de fin de cycle ingénieur. C’est par conséquent dans un univers connu que s’est effectué mon travail. Luc Damé, responsable scientifique du projet, a souhaité poursuivre cette année la réalisation de la maquette sol de l’interféromètre (dont la validation permet également d'établir la faisabilité du projet spatial). Les résultats scientifiques obtenus l’année passée donnaient satisfaction quant à la constance de l’obtention des franges (localisation des franges d'interférence) mais une méthode automatique de recherche de la frange centrale puis d'asservissement de cette dernière restait à mettre au point. Nous avons conçu une méthode originale de revherche de cette frange et mis au point un nouvel algorithme. Les performances d'acquisition et d'asservissement ainsi obtenues se sont avérées excellentes.

Dans un second temps, en prévision de l'évolution des besoins de l'expérience d'une démonstration à deux télescopes vers une maquette complète de l'interféromètre à cinq télescopes, j'ai également analysé et établi les bases du système de contrôle temps réel requis et commencé le transfert de l'applicatif vers un système multitâches préemptif : Windows NT .


Présentation Générale

Historique du développement

Rapport technique

Conclusion


Annexe A, B, C


Les flèches aident à la lecture linéaire du rapport, le livre remonte au chapitre.

Pour tout renseignement contacter Mathias Kozlowski
kozlow@aerov.jussieu.fr